Artemisia Gentileschi – Mise en scène de Guillaume Doucet

 

D’après le texte « It’s true, it’s true, it’s true » d’Ellice Stevens et Billy Barrett,
et les transcriptions du procès intenté à Agostino Tassi en 1612.

Traduction, adaptation et mise en scène Guillaume Doucet

Jeu: Gaëlle Héraut, Philippe Bodet, Bérangère Notta, Chloé Vivarès

Présentation

En 1612 en Italie a lieu le procès du peintre Agostino Tassi pour le viol de la jeune peintre Artemisia Gentileschi. Les enjeux de ce procès, qui a agité pendant neuf mois la Rome de la Renaissance, résonnent spectaculairement avec les situations que nous affrontons quatre siècles plus tard.

La décrédibilisation de la victime, la protection de la place de l’artiste reconnu par son milieu qui rend l’agresseur intouchable, l’injonction à apporter des preuves impossibles à fournir – les mécanismes et les propos sont d’une brûlante actualité.

A partir des transcriptions du procès, de remises en perspective des tableaux présentés durant les audiences, et d’écriture de plateau, nous allons raconter l’histoire d’une femme qui s’est défendue et a pris sa revanche à travers son art, pour devenir une des plus grandes peintres de sa génération. Et dont la puissance féministe est précieuse pour la nôtre.

Lien vers le site du Groupe Vertigo: http://legroupevertigo.net/spectacles/artemisia-gentileschi

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